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Notiziario Marketpress di Giovedì 29 Marzo 2012
 
   
  INFORMATION ET NOUVELLES TECHNOLOGIES: SOMMES-NOUS TOUS JOURNALISTES?

 
   
   Aoste, 29 mars 2012 - Depuis l’introduction de l’informatique dans le monde des médias, les différents métiers qui concourent à l’exercice du journalisme ont connu de profondes évolutions qui touchent tous les maillons de la chaîne de l’information. Est-ce que les «téléphones intelligents», internet et les réseaux sociaux ont modifié également la mission d’informer? Chacun devient-il un journaliste potentiel ou, au contraire, faut-il réaffirmer les valeurs du journalisme ? Philippe Dessaint, journaliste et directeur des projets événementiels internationaux de la chaîne Tv5monde, qui vient de débuter ses émissions aussi sur la télévision numérique en Vallée d’Aoste, s’est penché sur l’incidence des mutations technologiques sur le métier de journaliste dans une conférence à la Bibliothèque régionale, le jeudi 22 mars dernier. Philippe Dessaint, journaliste de Tv5monde - On assiste ces dernières années à une mutation extrêmement rapide et profonde des technologies de l’information qui, bien sur, ont des effets sur le métier d’informer. On peut dire que de plus en plus l’information se fait en direct et c’est une évolution lourde : autrefois le journaliste était celui qui racontait ce qui s’était passé dans la journée, ou la veille, pour la presse écrite, aujourd’hui il y a une évolution forte et rapide lorsqu’il y a un événement, comme ce qui vient de se produire en France avec les différents assassinats. Les télévisions, les radios et même la presse écrite sont en direct avec leurs sites internet. Ça, c’est une évolution technologique importante qui modifie le recul que les journalistes peuvent amener à l’événement et la compréhension qui peuvent en donner. Les nouvelles technologies, avec les facilités d’accès aux sources qu’elles procurent, ont éloigné de plus en plus le journaliste du terrain. D’un autre côté, l’internet a déjà permis à tout un chacun de devenir producteur et diffuseur des informations. Ce monopole détenu par les gens du métier a été brisé. Philippe Dessaint, journaliste de Tv5monde - L’autre évolution, c’est qu’il y a une forme de démocratisation ou de généralisation pour le public de la possibilité de communiquer soi-même et non plus par le journaliste. Il y a en effet les réseaux sociaux, il y a les blogs, plus globalement il y a internet, et on peut avoir l’impression que, au fond, le journaliste peut disparaître de ce paysage. Il n’a plus de valeur ajoutée parce que chacun peut donner de l’information. Et ce qu’on va essayer de voir dans ce débat c’est que, au contraire, il garde – c’est du corporatisme – un rôle extrêmement important, puisque son métier c’est de vérifier l’information, de la hiérarchiser et donc de la décrypter, de donner à comprendre que toutes les informations ne se valent pas et que pour comprendre le monde dans lequel nous vivons il y a nécessairement une analyse. Alors, de ce fait, puisque chacun peut transmettre l’information, chacun peut twitter, chacun peut s’exprimer avec ces médias nouveaux, on a le sentiment qu’au fond tout le monde est journaliste en puissance. S’il est évident que ce n’est pas l’outil qui fait le bon journalisme, encore faudrait-il le maîtriser, pour en tirer le meilleur au service d’une mission d’information et d’interrogation permanente. Philippe Dessaint, journaliste de Tv5monde - Moi je crois qu’il ne faut pas se focaliser uniquement sur la technique et sur son évolution, mais il faut au contraire garder des repères d’éthique et de déontologie pour que le journaliste soit une valeur ajoutée lorsqu’il explique, lorsqu’il raconte l’évolution du monde: je crois que ça reste tout à fait important, dans le chaînon de la transmission de l’information. La rencontre faisait partie du riche programme d’initiatives organisées par la Région, en collaboration avec la Commune d’Aoste, l’Université de la Vallée d’Aoste et l’Alliance française, afin de célébrer la Journée internationale de la Francophonie. Comme chaque année, la Vallée d’Aoste a voulu souligner son appartenance aÌ ce réseau mondial de quelque 200 millions de locuteurs qui se rassemblent autour des valeurs véhiculées par leur langue commune, pour partager un sentiment de communauté et d’échange, mais aussi pour réaffirmer ces principes de liberté et de solidarité qui les unissent. Augusto Rollandin, Président de la Région Je crois que l’engagement dont nous faisons preuve pendant toute l’année se concentre en particulier sur cette semaine, pour faire comprendre ce sentiment que nous éprouvons envers notre langue d’origine. Donc, nous croyons que tous les efforts qui sont déployés pendant toute l’année au niveau de l’information font comprendre quel est non seulement notre engament, mais aussi quel est l’intérêt d’être à même de maîtriser le français pour être insérés à plein titre dans un contexte européen, important et plurilingue. Je crois que cette semaine représente une occasion, une vitrine de ce qu’on fait.  
   
 

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